dimanche 12 juillet 2015

Lartigue

Retour en France ; on oublie Moscou mais pas tout à fait car on y revient dès août pour un voyage dont vous aurez plus tard des nouvelles. En attendant...

Le 12 juillet 2015, Paris
La première salle était ennuyeuse. Le public n'était donc là que pour la signature de l'artiste. J'avais ressenti une émotion bien plus vive et sincère, davantage d'intérêt pour le travail photographique d'Alice Springs à l'étage inférieur. Dans la seconde salle par contre, devant les travaux des années 1920 en particulier, j'ai été submergé par l'émotion.  J'étais face aux portraits enfouis au fond de ma mémoire d'une famille ou d'amis que je n'avais pas eu, face aux souvenirs d'une époque que je n'avais pas connue. Comment le croire ? J'étais prêt à m'effondrer en larmes.  Je notai : " Bibi, cap d'Antibes, mai 1920". Quelques mètres plus loin une projection de quelques photos en stéréographie dont celle-ci. Extraordinaire ! Un miracle n'arrivant jamais seul, au sous-sol, j'ai pu faire connaissance avec cet homme admirable, un ange sur terre. Il y avait là la projection d'une série de films sur et avec Jacques Lartigue. Et ce n'était que du bonheur. Courrez-y vite, c'est à la Maison Européenne de la Photographie, à Paris.