samedi 21 janvier 2017

Exposition à l'Institut français de Moscou

Depuis le 16 janvier et jusqu'au 27 janvier 2017, vous pouvez voir à l'Institut français de Moscou ma première grande exposition photo :
http://www.institutfrancais.ru/fr/moscou/visions-extraordinaires-russie-kirghizstan-photographies-christophe-gibourg
Inaugurée avec la présence de l'attaché culturel de l'ambassade de France en Russie, M. Olivier Guillaume, les invités ont répondu présent pour le vernissage et la foule se presse ensuite... pour ne pas venir. Moscou est une ville qui possède énormément de musées et plusieurs lieux dédiés à la photographie. On m'a fait remarquer qu'en semaine, il n'y avait personne, même à l'exposition Genesis de Sebastian Salgado (un grand maître de la photo en noir et blanc). Ça ne me console qu'à moitié. J'ai rencontré tout de même la quatrième personne qui envisage d'acheter une de mes photographies. Sans vouloir être trop terre à terre, la culture n'a pas le vent en poupe et j'ai dû, sur mes deniers personnels, financer tous les tirages.
Vous comprendrez que ce n'est pas la vie de star et qu'il faut avoir la foi. Mais je l'ai et je vais à la rencontre de mes visiteurs ; je passe plusieurs heures à attendre chaque jour, dans une des 2 salles qui me sont dédiées. En 6 jours, j'ai rencontré 2 Russes et un Français charmants. Pendant ce temps, je ne fais pas de photo, toute mon énergie part ailleurs. Je reçois beaucoup de compliments et de témoignages d'admiration. Mais je n'ai pas vu les grands professionnels de la photo que j'avais invité. Pas un seul média n'annonce l'exposition, ce qui n'aide pas à accroître la fréquentation. Pas un seul journaliste ne parle de moi et pourtant j'en connais personnellement beaucoup (et ils trouvent - oralement - l'exposition remarquable). Les médias ne sont remplis que de propos sur le nouveau président des USA et tout le monde gémit qu'il n'y en a que pour Trump. Ou pour son homologue russe. Et bien je vais vous dire: je les plains. Et vivement que je reparte en voyage dans un lieu loin des grandes villes modernes... avec mon Reflex.