samedi 12 mai 2018

La photographie aérienne

Parce qu'il ne faut pas laisser la photo aérienne dans les seules mains des geeks et des joueurs mais qu'il faut aussi que les photographes investissent l'espace, j'ai décidé de franchir le pas et de m'équiper d'un objet volant identifié et photographique. Il est vrai que je suis un peu joueur et geek, mais c'est en tant que photographe que je prétends me lancer. 
Jura, France
L'élément déclencheur, aussi surprenant soit-il, est le salon de l'emploi, auquel j'ai participé - comme à celui de l'entrepreneur d'ailleurs -, salon dans lequel était présent un photographe et un seul, un formateur au pilotage de drones ! Certes, il n'était pas vraiment photographe car son métier est de former au pilotage et non à l'image mais dans la plupart des cas, c'est pour de la surveillance vidéo ou pour de la photo professionnelle. Le cinéma en a aussi besoin mais on se rend vite compte alors qu'il faut travailler à deux : un pilote l'engin volant proprement dit et un autre gère la caméra. 
Jura, France
Pour la photographie, je m'en sors seul mais il est souvent nécessaire que je me déplace puis que je me stabilise pour envisager l'acte photographique. La caméra n'est pas forcément orientée devant le drone, dans son sens de déplacement, mais souvent en-dessous donc il faut regarder le drone dans le ciel pour le conduire où bon nous semble et non en regardant l'écran de contrôle qui retransmet l'image caméra (c'est en plus une obligation légale en France, ne pas perdre de vue son appareil). Le mouvement de la caméra n'est pas très fluide mais se produit par à-coup, certainement du fait que je n'ai qu'un modèle bas de gamme.
Yonne, France
J'ai opté pour un petit drone facile à transporter mais dont le plus grand défaut est la faible autonomie. Pour limiter le prix d'achat, on utilise notre smartphone comme écran de pilotage (il se trouve que j'en ai un depuis quelques années), en le connectant sous les manettes de contrôle (quelques adaptateurs permettent d'assurer la compatibilité avec les marques les plus courantes). Comme pour la photographie classique, il est plus facile de séduire avec des images exotiques d'endroits jugés paradisiaques que par des photographies de la ville où l'on vit au quotidien. Et c'est ce qui frappe quand on se penche sur les publications faites par les droneurs. Mais quand on veut imaginer une autre photographie, on est, en France, pris en étau par la réglementation qui interdit le vol dans les villes et les lieux publiques. Ça évite d'être indisposé par tous les casse-pieds. Il faut réinvestir les limites des banlieues et les campagnes alors !
Alicante, Espagne

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