
Deux heures d'avion. Nous atterrissons au bord de la mer Noire et des palmiers. Une immense montagne aux sommets enneigés surplombe l'aéroport. Il suffira d'une demi-heure de taxi et nous voilà arrivés dans notre hôtel, au cœur de la station de Roza Koutor. Un train très moderne est également disponible au niveau de l'aéroport mais sans aucune signalisation. La mafia des taxis vous prend en main dès la récupération des bagages (transport individuel ou collectif selon votre réticence à aligner les billets de 1000 : nous avons été pris en charge à 500 roubles alors que l'on me proposait 4000 dans un premier temps). Bonne surprise à l'hôtel, nous sommes surclassés et transférés dans le bâtiment voisin plus luxueux. Nous avons droit à la piscine mais pour en profiter, il aurait fallu que nous pensions à prendre un maillot de bain (ceux proposés dans la station sont hors de prix et très laids). Ça ne nous manquera pas car nous finirons chaque journée, avec les jambes en compote.
L'hôtel est à proximité des pistes, enfin, c'est comme ça qu'il était présenté sur le plan de la station. Nous sommes, en fait, au pied d'une montagne abrupte et nous ne pouvons pas voir l'ombre d'une piste. Par contre, un téléphérique où chaque cabine peux accueillir 8 personnes, nous fait grimper en quelques minutes les premiers mille mètres de dénivelé, par dessus la forêt, jusqu'au domaine skiable. C'est très agréable, la vue est superbe. Ensuite d'autres œufs ou télésièges nous orientent vers telle ou telle partie du domaine, où les pistes vertes, bleues, rouge et noires sont très bien signalées. Le site est assez petit, mais suffisant pour quelques jours. On ne se sent pas du tout perdu.
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Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, Rosa Khutor février 2017 |
Nous allons jusqu'au sommet, le Roza Pic, à 2320 m. alors que nous n'étions, peu de temps avant, qu'à 560 mètres d'altitude. Je n'ai pas chronométré la durée de cette ascension mais je n'ai ressenti aucune longueur. Le trafic est très fluide si l'on évite les pistes vertes. On peut aller skier sur l'autre versant, plus ensoleillé l'après-midi mais attention : les pistes rouges, bleues et vertes se rejoignent vers un unique télésiège. Et alors là, autant dire qu'il y a foule. Nous n'avons pas répété l'opération.
Le tissus neigeux est épais de plusieurs mètres, du sommet jusqu'au bas des pistes, en ce mois de février. Grand soleil, les deux premiers jours ; les deux suivants, brouillard et neige en milieu d'après-midi. Quand la visibilité devient trop faible, nous rentrons à l’hôtel nous reposer car c'est vraiment terrible de skier sans voir le relief et parfois même sans savoir où se poursuit la piste, quand on a laissé filé les autres skieurs loin devant. Mais heureusement, j'avais pris mon petit appareil photo, facile à glisser dans l'anorak. Alors, photographier la beauté des univers blancs et brumeux a compensé la joie de la glisse.
Evidemment, dans la station, il est facile de louer du matériel. Au pieds des téléphériques, il y a un très grand magasin de location. Seul bémol, c'est soit du matériel grand public, soit du matériel professionnel très cher. Il n'y a pas de gamme intermédiaire. Je n'ai pas fait le tour des autres loueurs.

Pour 4 jours, comptez, sans les repas, 555 euros par personne (avion depuis Moscou, taxi, hôtel, location du matériel et forfait pour les remontées).
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